Les plus connues sont, bien sûr, la «Deglet Enour», la «Mech degla», la «Degla Beidh» et «Loun el ghars».
L’expérience algérienne en matière de développement de l’agriculture fait débat chez les Arabes.
L’agriculture algérienne était à l’honneur, hier, à l’occasion de la célébration de la Journée arabe de l’agriculture. C’est sous le thème «Le programme d’urgence pour la sécurité alimentaire arabe, entre optimisme et défi» que Rachid Benaissa et Tarek Benmoussa Ezzedjeli, respectivement, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et directeur général de l’Organisation arabe pour le développement agricole, ont fêté l’événement. Un événement qui a eu pour théâtre l’Institut national de la vulgarisation agricole de Saïd Hamdine et auquel ont pris part de nombreux acteurs du monde agricole ainsi que les ambassadeurs des pays arabes, accrédités à Alger.
Conscients des grands progrès qui ont été réalisés par l’Algérie dans le domaine agricole ces dernières années et de l’ambitieux programme qu’elle a mis en place pour améliorer la production et attirer les investisseurs, les délégués arabes disent vouloir s’inspirer de l’expérience de notre pays pour développer leur agriculture et la rendre plus performante.
«L’Algérie est une référence en matière de développement de l’agriculture.
Nous comptons sur la riche expérience qu’elle a accumulée dans ce domaine pour stimuler l’agriculture arabe et la rendre plus productive», avait déclaré le directeur général de l’Oada, à l’issue des entretiens qu’il avait eus, dimanche, avec le Dr Rachid Benaïssa. Afin de marquer d’une pierre blanche cette journée du 26 septembre, une cérémonie de remise de médailles a été organisée en l’honneur des sept lauréats choisis par le ministère de l’Agriculture et du Développement durable pour les récompenser de tous les efforts qu’ils ont faits dans leurs filières respectives pour aider au développement du secteur agricole. Accompagnés de leurs hôtes les Dr Rachid Benaissa et Tarek Benmoussa Ezzedjeli ont visité ensuite, les différents ateliers installés à cette occasion et ont écouté avec attention les explications fournies par les agriculteurs et autres éleveurs. Le stand réservé au développement de l’agronomie saharienne a retenu particulièrement l’attention des deux responsables et de la délégation qui les accompagne. Selon Hocine Benhafid, ingenieur responsable de la collection des cultures de la région des Zibans, il existe plus de 1000 variétés de dattes et la wilaya de Biskra en compte, à elle seule, 140.
Les plus connues sont, bien sûr, la «Deglet Enour», la «Mech degla», la «Degla Beidh» et «Loun el ghars». Pour les autres? elles risquent, à long terme, de disparaître, nous confie notre interlocuteur qui précise que la mission de l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne est, justement, la préservation et la caractérisation morphologique des différentes dattes. 80 sont menacées de disparition, parmi lesquelles la «Beidh hmem», «Dguel ziane», «Loun el ghars», «Dguel echeikh» et «Essoukria». Certaines, à l’instar de la datte «El haloua» est cultivée essentiellement en haute montagne, en raison de sa résistance au froid.
A l’opposé, la «El azzaz» qui est visible dans les régions du Sud, supporte la chaleur et donne un bon rendement. Encourager la production de la datte s’avère plus qu’indispensable si l’on veut stimuler nos exportations et réduire la facture alimentaire qui ne cesse de s’alourdir et risque de dépasser les 10 milliards de dollars à la fin de cette année. Durant le mois de Ramadhan, le prix de ce fruit succulent avait atteint les 650 dinars le kg, alors que dans la localité de Tolga où elle est cultivée et produite, son coût ne dépas