Par S.O. Brahim / jeune-independant
Douze nouveaux cas du variant Omicron (B.I.1.529) de la pandémie du Coronavirus ont été détectés en Algérie, ce qui porte le total des cas confirmés de ce variant au nombre de 16 cas, a annoncé ce jeudi l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dans un communiqué.
«Dans le cadre de l’activité de séquençage du virus SARS-CoV-2 effectuée par l’Institut Pasteur d’Algérie, pour la détection des variants circulant en Algérie, nous signalons la détection de douze nouveaux cas du variant Omicron (B.I.1.529), confirmés par séquençage au niveau du Laboratoire de référence de l’Institut, sur tests PCR positifs des concernés», précise la même source.
Il s’agit de «six citoyens algériens ayant été en contact avec des cas confirmés précédemment dans le pays, de deux ressortissants algériens de retour de France et de quatre étrangers, dont un venu du Royaume-Uni et trois autres de Mauritanie».
Par ailleurs, l’IPA réitère son appel à «rester vigilant, se faire vacciner et respecter de la manière la plus stricte les règles sanitaires de base constituant les seuls moyens pour faire face à l’évolution du nombre de contaminations».
L’OMS redoute un tsunami de cas
Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus s’est dit mercredi “très préoccupé” par le fait que le variant Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, ne conduise à “un tsunami de cas”, exprimant toutefois son optimisme pour la fin de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19, en 2022.
A l’heure actuelle, les variants Delta et Omicron du coronavirus font grimper les cas à un nombre record, entraînant des pics d’hospitalisations et de décès, selon l’OMS.
Le chef de l’agence sanitaire des Nations Unies a rappelé lors d’un point de presse, qu’il y a deux ans, alors que les gens se rassemblaient pour les célébrations du Nouvel An, une nouvelle menace mondiale est apparue. Depuis, 1,8 million de décès ont été enregistrés en 2020 et 3,5 millions en 2021, mais le nombre réel “est bien plus élevé”. Des millions de personnes sont également confrontées aux conséquences à long terme du virus.
A mesure que la pandémie se prolonge, de nouveaux variants pourraient devenir totalement résistants aux vaccins actuels ou aux infections passées, ce qui nécessiterait des adaptations des vaccins.
Pour Dr Tedros, comme toute nouvelle mise à jour d’un vaccin, «pourrait signifier une nouvelle pénurie d’approvisionnement, il est important de constituer un approvisionnement au niveau local».
Il a aussi appelé à l’élaboration d’un nouvel accord entre les nations, affirmant que ce serait “un pilier clé” d’un monde mieux préparé pour faire face à la prochaine maladie.
«J’espère voir les négociations avancer rapidement et les dirigeants agir avec ambition», a-t-il poursuivi, exprimant son optimisme pour 2022 qui «peut être l’année où le monde met fin à la phase aiguë de la pandémie de Covid-19».
Par S.O. Brahim / jeune-independant