lecourrierdelatlas / Nadir Dendoune
“Pendant ces six ans avec la chimiothérapie, j’ai pensé à ma famille, j’ai imaginé qu’ils étaient présents avec moi comme avant”, a témoigné, émue, Kenza à nos confrères de France Inter.
A deux reprises, le consulat de France à Alger a refusé à son frère ses demandes de visa. Raison invoquée par la France : l’existence d’un doute raisonnable quant à son intention de rentrer à terme en Algérie. Une décision incomprise par son frère.
“Je demande au consulat d’avoir un sentiment d’humanité pour exaucer la dernière volonté d’une jeune femme condamnée à mort. Je ne vais pas sacrifier ma vie professionnelle et ma vie familiale en allant chercher un projet de clandestinité”, a réagi le frère, peiné par la décision des autorités françaises.
Le médecin qui s’occupe de la jeune femme a écrit au consulat général de France. Une lettre sans réponse.
“Évidemment, il y a un combat pour guérir les patients mais notre travail, c’est aussi d’être là pour eux et dans ces situations de fin de vie. La moindre des choses c’est qu’elle ait au moins le droit que son frère fasse un simple voyage de quelques jours pour la voir une dernière fois”, s’est-t-il indigné.
lecourrierdelatlas / Nadir Dendoune