Une vingtaine de points de vente contrôlés du cheptel ont été ouverts par la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Blida, en prévision de l’Aïd-el-Adha, a-t-on appris auprès de cette structure.
La DSA de Blida a désigné 20 points de vente contrôlés des moutons à travers douze communes de la wilaya, soit Bouàrfa, à la cité Deriouche, côté jardin public, Béni Tamou, à la ferme Si Haroune Zaouia, près du centre de formation professionnelle, et à Chebli, respectivement au centre Tabainit (en bord de route), à la cité Karaoui (centre Kheddam) et sur la route de Bouinan.
A cela s’ajoutent d’autres points désignés dans les communes de Blida (l’abattoir communal de la cité Aboudi), de Ouled Yaich, sur la RN29, de Boufarik, à la ferme Amiare (Ex-Chabir), sise derrière la nouvelle gare routière, et à Soumâa, devant le stade communal du centre Bahli, sur la RN 29. La DSA de Blida a assuré la répartition de ces points de vente de manière à les rapprocher du plus grand nombre possible de citoyens.
La nouveauté de cette année réside dans la création de cellules comprenant des représentants des chambres de l’agriculture et des directions des services agricoles et vétérinaires pour accueillir l’éleveur dès son arrivée sur les lieux de vente avec son bétail, et l’orienter vers l’espace qui lui a été réservé.
Elle a également programmé des patrouilles mobiles formées de médecins vétérinaires, durant les deux jours de l’Aïd, pour le contrôle des opérations d’abattage au niveau de différents sites, tout en se rendant dans les quartiers et cités pour contrôler les carcasses des bêtes sacrifiées. Elles se chargeront aussi d’indiquer aux citoyens les dépôts destinés aux toisons, qui seront récupérées par des sous-traitants pour les utiliser dans la fabrication du cuir.
« Il est impératif de conserver les viandes au frais, d’autant plus que la fête de l’Aïd coïncide cette année avec la saison estivale », a déclaré un vétérinaire. Par ailleurs, le prix du mouton, toutes races confondues, ne cesse d’augmenter, à tel point que cela a poussé de nombreuses familles à renoncer à son achat.
« Comparé à l’année dernière, le prix du mouton a connu une hausse de 10 000 DA », a fait remarquer un septuagénaire rencontré à un point de vente à Birtouta. « Toutes les dépenses que j’ai effectuées depuis le mois de ramadhan à ce jour ne m’ont pas permis d’acheter le mouton pour notre rituel religieux », a-t-il ajouté
Par T. Bouhamidi / jeune-independant