Le comble ! Un litre d’urine des chameaux est vendu à 600 DA. Cela se passe en Algérie, plus exactement dans la wilaya de Mostaganem et ce au vu et au su de tous le monde. Les acheteurs, parlent d’un remède divin. « Un aphrodisiaque jamais égalé », dit-on. Le vendeur : Un charlatan, sous sa «Kheima», venu du sud du pays se livre à une activité commerciale interdite mondialement.
En effet, l’organisation mondiale de la santé (OMS) avait en date du 06/06/2015 interdit l’utilisation de l’urine de chameau à des fins thérapeutiques. Cette dernière avait alerté l’opinion mondiale sur les dangers que présente l’urine du chameau, par l’émission d’un bulletin en date du 06 Juin de l’année 2015. Quant à la consommation du lait cru de la chamelle, «elle reste également nocive au vu des conditions déplorables de son conditionnement qui n’est soumis au respect d’aucune règle d’hygiène ».
Selon des spécialistes, sur le volet épidémiologique, le chameau reste un animal, censé être sous une haute surveillance vétérinaire, de par la propagation de l’épidémie de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV en abrégé), dont il est l’hôte (un agent qui véhicule la maladie). Cette maladie a été découverte en 2012 en Arabie Saoudite, a touché 1190 individus et a tué 444 sujets atteints. Face à ces multiples risques dont la majorité des citoyens, ignore les lourdes conséquences, il est temps que les autorités concernées réagissent pour mettre à des pratiques moyenâgeuses voire banni par l’humanité.
Lamine. B / lesechosdalger