Par Lynda Louifi / jeune-independant
Annoncée initialement pour le mois de septembre, l’entrée en production, par le Groupe public Saidal, des vaccins anti-Covid-19, Spoutnik V et Sinovac, est prévue pour les prochaines semaines, a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed.
S’exprimant lors de la réunion du gouvernement, présidée samedi par le Premier ministre Aymen Benabderrahmane, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a présenté une communication autour du processus de production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie. M. Benbahmed a précisé qu’«après une série de négociations engagées par le Groupe Saidal avec ses partenaires, qui ont été sanctionnées par la signature de contrats de partenariat, tous les moyens ont été mobilisés pour faire réussir ce projet dont l’entrée en production est prévue pour les prochaines semaines.
Cela «intervient dans le cadre du suivi de l’état d’avancement du projet relatif à la production du vaccin anti-Covid-19 par le Groupe public Saidal. Il convient de rappeler que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait «mis l’accent», lors de la réunion du Conseil des ministres tenue le 22 août dernier, «sur l’impératif d’accélérer le projet de production de vaccins en Algérie». Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed avait annoncé, au mois de juillet, que le groupe pharmaceutique public Saidal compte produire, à partir de septembre, 2,5 millions de doses de vaccins anti-Covid par mois de type Spoutnik V et Sinovac.
Cette capacité de production, avait-il précisé, pourrait être augmentée en faisant appel à l’une des huit autres unités de production équipées et homologuées en Algérie pour réaliser le procédé de répartition aseptique «fill & finish», adopté, dans un premier temps, pour la production de ces deux vaccins. Le même responsable avait précisé alors que le vaccin produit par Saidal reviendrait 45% moins cher qu’un vaccin importé, ajoutant qu’il sera 90% moins cher une fois la matière première produite localement. Le ministre a souligné qu’il sera possible de gagner 5 à 6 dollars par dose, et lorsque l’Algérie devra produire 50 millions de doses, cela fera 250 millions de dollars d’économie, ce qui n’est pas négligeable.
M. Benbahmed avait rassuré les citoyens algériens quant à la qualité des vaccins qui sont disponibles en Algérie, attirant l’attention sur le fait que depuis le début des campagnes de vaccination à travers le monde, des milliards de personnes se sont fait vacciner, affirmant que s’il y avait un souci majeur engendré par l’administration de ces vaccins, il aurait déjà été signalé.
Par Lynda Louifi / jeune-independant