De nombreux internationaux algériens n’ont pas repris en clubsPlus qu’une déception, un sentiment d’injustice…

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M. B. / MOHAMED BOUCHAMA / lesoirdalgerie

L’élimination de l’EN algérienne du Mondial a laissé des traces indélébiles sur le plan psychologique. Sur le plan populaire, avec un abattement quasi-généralisé des fans des Verts dont certains s’accrochent à de faux espoirs, mais également à titre individuel pour ces acteurs incapables l’espace d’un soir de réaliser leur propre rêve.


Au-delà d’une déception induite par la non-réalisation de l’objectif, c’est surtout ce sentiment d’injustice qui est en train de chagriner les Algériens. Une injustice provoquée par un arbitrage vicieux d’un arbitre gambien qui a œuvré pour que le rêve de Belmadi et Cie ne se réalise jamais.


De retour en clubs, les malheureux joueurs ont préparé les matchs du week-end dans un climat lourd. A telle enseigne que plusieurs d’entre eux n’ont pas joué. Ou ont été, comme Belaili, dispensés. Le plus dévasté semble être l’emblématique buteur des Verts, Islam Slimani dont l’entraîneur en club, Ruben Amorim a fait état durant la conférence d’avant-match (le Sporting accueillait hier Paços Ferreira) d’une situation délicate de l’attaquant algérien. «Slimani va bien physiquement. Il a fait un match avec prolongation. Son problème n’est pas physique, plutôt mental. C’était difficile pour lui de perdre la dernière rencontre qui mène en Coupe du monde. Ce que j’ai ressenti, c’est qu’il est encore un peu déçu. Ce que nous devons faire, c’est de le remobiliser en augmentant ses niveaux de joie et de motivation pour qu’il puisse maintenir les performances qu’il a eues. Je sais qu’il en est capable de se relever et nous verrons s’il reprendra comme titulaire pu débutera sur le banc», dira-t-il.


Une telle déprime, le capitaine de l’EN algérienne Riyad Mahrez vit depuis son retour à Manchester. Critiqué par les médias et les experts et insulté par une partie des fans de la sélection, il a assisté à la victoire des Cityzens contre Burnley le visage fermé, l’œil hagard. Son coach, Pep Guardiola a certes tenté de le consoler, de le motiver, afin de prendre part à quelques minutes de la rencontre, l’international algérien malgré un petit sourire, est demeuré sur le banc sans réaction.


Avant le match, et dans un message sur ses comptes personnels dans les réseaux sociaux, Mahrez a confié toute sa douleur de ne pas pouvoir offrir la qualification au peuple. «Mon cœur est déchiré et je ne sais pas trop comment je peux me remettre de cet échec en choisissant le pays que j’aime tant. Quand je pense à ce qui s’est passé, mon premier sentiment est une profonde tristesse», a-t-il notamment écrit.


Pour l’autre star de l’EN, Youcef Belaili qui n’est rentré à Brest que vendredi, les «dégâts» sont plus importants. Le natif d’Oran qui aurait décidé de ranger définitivement ses crampons, en club et en sélection, n’a pas effectué le déplacement avec le Stade Brestois à Montpellier. Le club breton annonce qu’il était malade, mais il est fort à parier que son forfait est également d’ordre psychologique.
Une telle hécatombe parmi les joueurs de la sélection était attendue. Mardi soir, pratiquement tous se sont écroulés sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker au sifflet final de l’arbitre Gassama. Seul le capitaine Riyad Mahrez a rejoint les vestiaires…

M. B. / MOHAMED BOUCHAMA / lesoirdalgerie

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