Elizabeth Moore Aubin: « les Etats unis disposent de la plus grande part d’investissement étranger direct (IDE) en Algérie »

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L’ambassadrice des Etats Unis en Algérie, Mme. Zlizabeth Moore Aubin, a indiqué, lors d’une conférence de presse animée à la foire internationale d’Alger, que les États-Unis disposent de la plus grande part d’investissement étranger direct (IDE) en Algérie « de plus de 6 milliards USD en 2020 ».

La Foire internationale d’Alger qui se déroule du 13 au 17 juin au palais des expositions, pins maritimes dont les Etats Unis est l’invité d’honneur. Dans ce sens, l’ambassadrice soutient que « 2022 est une année particulière pour l’Algérie, marquant le 60e anniversaire de l’indépendance. Pour cette raison et bien d’autres, l’Ambassade est fière d’avoir été choisie comme Pays d’Honneur en 2022 ».

40 entreprises américaines présentes dans notre pavillon avant la fin de la foire. Ces entreprises vendent des produits de consommation comme Coca-Cola, font des affaires dans l’aérospatiale et la défense comme Lockheed Martin, et opère dans le domaine de l’électricité comme GE Gas Power et Mitsubishi Power Aero de Glastonbury, Connecticut, a-t-elle déclaré. 

En outre, des entreprises agricoles sont également présentes en Algérie à l’instar de Atlas Group, qui exploite plus de 11 000 hectares de terres dans le désert du Sahara. Par ailleurs,  des entreprises du secteur de la santé comme GE Healthcare, qui fournissent des scanners pour la détection du cancer. Nous avons des leaders mondiaux de l’ingénierie et de la technologie, comme Honeywell, Dell et Palo Alto Networks, qui aident à apporter la technologie américaine de pointe en Algérie.

S’agissant des hydrocarbures qui sont, selon l’intervenante, composante importante de l’économie algérienne, nous avons aussi aujourd’hui avec nous les meilleures entreprises américaines de ce secteur, dont Halliburton et Occidental Petroleum.

Par ailleurs, « des sociétés américaines proposant des solutions avancées dans la gestion des ressources en eau. Quatre entreprises exposent derrière vous et comprennent Ecolab, Aquatech, Canopus et Flowserve », fait savoir la diplomate.

Tout au long du confinement, l’ambassade a également encouragé des entreprises comme Cisco, Kofax et le partenaire algérien de Kofax, CaptureDoc, à fournir aux entreprises des solutions de signature numérique et des plateformes de réunion en ligne pour permettre le travail virtuel. En fait, Kofax et Capture Doc ont récemment remporté un prix mondial pour leur travail pendant la pandémie avec la Banque d’Algérie et la Société générale.

Mais malgré cet investissement américain déjà en cours en Algérie, il existe un grand potentiel pour beaucoup plus de commerce et d’investissement. Pour cette raison, le ministre Rezig et moi-même avons organisé le septième round de négociations sur l’accord-cadre de commerce et d’investissement (TIFA) entre les États-Unis et l’Algérie, qui procure un cadre stratégique pour le dialogue sur les questions commerciales entre les États-Unis et l’Algérie.

« L’Algérie doit présenter une raison attrayante pour qu’ils choisissent l’Algérie plutôt que d’autres pays de la région. Cela commence par des réglementations claires et stables et des frontières ouvertes pour s’intégrer dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Les entreprises américaines attendent avec impatience que l’Algérie publie d’importantes réglementations, notamment celles liées à la loi sur les hydrocarbures publiée il y a deux ans et à la nouvelle loi sur les investissements », estime la diplomate.

Pour encourager les entreprises américaines a investir en Algérie, des efforts doivent être faites afin de passer outre la bureaucratie, qui selon la même source, doit être maîtrisée et le traitement préférentiel pour les concurrents européens réexaminé.

Un autre facteur vital est l’ouverture des frontières commerciales. Les chaînes d’approvisionnement des entreprises américaines sont totalement intégrées à l’échelle mondiale, ajoute la diplomate.

Lorsque j’ai témoigné devant le Sénat américain en tant qu’ambassadeur nommé, j’ai indiqué que l’amélioration de l’enseignement de la langue anglaise était l’un de mes principaux objectifs. La raison est simple : l’anglais est la lingua franca du monde moderne et ouvre des portes sur le monde entier, souligne l’amabssadrice.

Quel que soit le domaine que l’on décide de poursuivre – science, technologie, affaires, journalisme, parcours académique et même diplomatie – une solide maitrise de la langue anglaise est devenue essentielle à la réussite.

Au cours des pourparlers de TIFA, le ministre Rezig et son équipe ont souligné qu’une priorité absolue était l’accès au marché américain pour les produits agricoles algériens. Les Algériens veulent exporter davantage de produits agricoles vers les États-Unis, et nous le voulons également. Personnellement, j’adore les dattes et l’huile d’olive algériennes et j’aimerais voir ces produits dans nos épiceries. L’accès aux marchés américains est un processus rigoureux, mais les avantages potentiels sont énormes une fois ce processus terminé.

En conclusion, je tiens à souligner que j’ai choisi de retourner en Algérie en tant qu’ambassadeur parce que je crois au potentiel de ce pays et de son peuple. Mes convictions seules ne suffiront pas à réaliser nos intérêts communs pour faire de 2022 et de la décennie qui suit un âge d’or du partenariat commercial algéro-américain, cependant, pour doubler ou tripler le volume des échanges et des investissements, nous devons travailler ensemble.

inter-lignes /Bouzid ICHALALENE

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