Une unité de production d’oxygène devait être mise en service, ce mardi en fin de journée, au niveau de l’hôpital Akloul-Ali d’Akbou.
D’une capacité de 9,5 m3, soit une production globale de 30 bouteilles/ jour (24 heures), et pouvant prendre en charge la demande en oxygène de 20 malades branchés H24 pour une consommation de 15 l/mn, ce générateur a été financé par une kyrielle d’industriels, d’opérateurs économiques et de commerçants de la daïra d’Akbou et ses environs, dont la commune d’Ouzellaguen, pour un montant de 1,7 milliard de centimes, en l’occurrence Ifri ou Sarl Ibrahim et Fils, SNC Golden Drink, Soummam Arôme, Sarl Tmac Takka, SPA Général Emballage, Sarl Nomade Ayris, Eurl Rif Boissons, All Plast, Renov Motor, Sarl Maâouche Distribution, Sarl Qniaa, Betonex, Volk Auto, Ets Takka Amirouche, Ets Takka Sghir, Very Net et Ovital.
Il convient de noter que l’initiative a été menée par la très dynamique Association Soummam Akbou d’aide aux malades et aux nécessiteux. La centrale à oxygène médical a été installée ce mardi par des techniciens et devait être mise en service le même jour pour mettre ainsi fin à la crise d’oxygène que vit l’hôpital. C’est une première initiative du genre dans la région. Après le financement de cette station, des appels ont également été lancés sur les réseaux sociaux en direction des industriels de la wilaya afin d’acquérir d’autres générateurs à oxygène en faveur des hôpitaux de la wilaya, dont le CHU de Béjaïa. Hafid Boudrahem, surveillant général au CHU de Béjaïa a lancé hier un appel en direction de l’APC et de l’APW de Béjaïa afin d’acquérir un générateur à oxygène en faveur de l’hôpital.
Par ailleurs, il convient de noter que le nombre de malades atteint de coronavirus est toujours en hausse. Au niveau de l’hôpital Rachid-Belhocine de Sidi-Aïch, plusieurs malades ont été admis hier au service des urgences, et ce alors que 73 personnes étaient déjà hospitalisées, dont la plupart sont âgées entre 50 et 60 ans. Une vieille femme âgée de 86 ans, native de Seddouk, est décédée après avoir était atteinte de la Covid.
Par N. Bensalem / jeune-independant