La dette contractée auprès de l’Algérie par la France se chiffre à 24 millions de pièces d’or de l’époque. C’est qu’a révélé, hier à Médéa, Dr Mohamed Amine Belghit, chef de département des sciences et de la civilisation islamique à l’université d’Alger lors d’une conférence sur le thème «les crimes coloniaux en Algérie», animée à l’occasion de la journée du Chahid.
Selon le conférencier, cette dette n’a pas été restituée à ce jour, affirmant que celle-ci représente une «partie infime des avoirs, sous forme d’argent ou de biens précieux, détournés par l’armée d’occupation, au cours des premiers mois de l’invasion».
Il a indiqué qu’une première tentative a été menée, en 1955, à l’occasion du sommet des pays non alignés, à Bandung (Indonésie), en vue de la restitution de ces biens, mais la requête est restée «lettre morte en raison du contexte géopolitique de l’époque».