Mariage gris pour un titre de séjour : une Algérienne gravement accusée

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C’est une histoire pour le moins, étrange d’une femme algérienne accusée de mariage gris avec un sexagénaire belge. Les faits sont rapportés par le magazine Pris Match dans son édition de lundi 8 août 2022. D’une simple relation virtuelle à un mariage toxique, le sexagénaire livre sa mésaventure.

L’homme belge qui se dit victime d’un mariage gris, explique avoir connu sa future femme sur un site web de rencontre. En un temps record, il se rend une première fois, en Algérie pour rencontrer âme sœur. Très vite, il y retourne pour un deuxième séjour. Et c’est là qu’il est entrainé dans « des fiançailles ».

« Des fiançailles » qui se déroulent dans un tribunal, indique-t-il. Quelques temps après, sa copine algérienne lui annonce par écrans interposés, qu’ils sont désormais unis par les liens du mariage. L’homme converti à l’islam se résigne et accepte « ce mariage forcé ».

Plus tard, il se rendra compte des vraies intentions et pensées de sa désormais épouse. « Je lui trouvais des accents de sincérité. Peut-être ses oncles lui avaient-ils mis la pression, je n’étais pas là pour le constater. Lorsque j’ai rencontré plus tard mon avocat, il m’a dit : ouvrez les yeux, » raconte-il.

Quelques mois après, la femme algérienne qui a un enfant né hors mariage, le rejoint en Belgique. Sa demande de visa de regroupement familial et rapidement acceptée. Le couple entame donc, leur vie conjugale.

Mariage gris

Aujourd’hui, avec « le recul et la connaissance que j’ai aujourd’hui de la notion de mariage gris, je trouve étrange qu’il n’y ait pas eu d’enquête de l’officier de l’état civil. Plus tard, je serai auditionné par un inspecteur de police qui me dira que jamais ce mariage conclu de façon improbable en Algérie n’aurait dû être validé en Belgique. Mon avocat sera naturellement de cet avis. »

Quelques mois plus tard, l’épouse commence à harceler son mari pour avoir un enfant. « Là, je ressens mes premiers doutes profonds. J’ai 60 ans, je suis grand-père et on n’a jamais évoqué le fait de concevoir un enfant. C’est par ailleurs un projet de vie trop concret et totalement précipité. On se connaît à peine et faire un enfant au bout de deux mois, c’est surréaliste, » explique-t-il.

S’en est suivi une série de problèmes qui ont poussé l’homme à quitter son propre domicile et vivre dans sa voiture.  Il entreprend aujourd’hui, des procédures judiciaires pour annuler son mariage ou au pire, obtenir le divorce.

Par Nait.Nassim / Algerie-expat

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