B. H. / B. HENINE / lesoirdalgerie
Il semblerait que le projet pour la restauration du barrage vert serait bientôt lancé à travers six wilayas du pays dont la wilaya de Naâma, et ce, à l’effet de lutter contre la désertification et l’érosion, a-t-on appris.
Conscients du phénomène d’ensablement qui avance vers le Tell, les pouvoirs publics ont donc élaboré un riche programme de réhabilitation qui porte sur la création des aires de reboisement, la compensation des surfaces détériorées par la sécheresse, la lutte contre la prolifération des maladies phytosanitaires, la conservation des dunes de sable, des actions visant à protéger et réhabiliter les écosystèmes vulnérables et à intensifier la plantation de nouveaux périmètres de reboisement. Le barrage vert est une ceinture forestière qui vise à stopper l’avancée du désert vers le nord du pays en créant une barrière de verdure reliant les frontières algériennes ouest aux frontières est, sur une longueur de 1 500 km.
La wilaya de Naâma qui totalise près de 3 millions d’hectares sur les 20 millions composant la steppe, a, ces derniers temps, lancé plusieurs opérations d’envergure dans les travaux de désertification pour faire barrage à l’avancée du désert qui frappe à la porte du nord.
Jadis, toutes les cartes décrivaient la région comme la mer de l’Alfa (Stipa). Aujourd’hui, les signes des effets dévastateurs sont pratiquement dus à l’agressivité climatique et humaine à la fois.
Pour rappel, le barrage vert est l’un des plus ambitieux projets réalisés par l’Algérie sous l’ère du regretté président Houari Boumediène ; un projet agroécologique de reboisement de la steppe algérienne, pour lutter contre l’avancée du désert.
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