Par Redouane Hannachi / jeune-independant
Le procureur de la République prés le pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’Hamed a requis ce lundi une peine de 10 ans de prison ferme contre Saïd Bouteflika assortis d’une amende de 3 millions de dinars et la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers lui appartenant.
La même peine à été requise contre l’homme d’affaires Ali Haddad et les mêmes mesures prises contre Saïd Bouteflika.
Le procès tant attendu de l’homme d’affaires Ali Haddad et le frère du l’ancien président de la République déchu Abdelaziz Bouteflika impliqués tous les deux dans l’affaire proprement dite ‘Chaine El Istimraria’ s’est ouvert au pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’Hamed.
Poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation entre autres blanchiment d’argent, enrichissements illicites et financement occulte de la campagne électorale des présidentielles de 2019 pour le candidat Abdelaziz Bouteflika déchu.
D’emblée, Saïd Bouteflika a affirmé que l’affaire en question est’ une honte pour la justice’ arguant que les 12 commissions rogatoires établies en Belgique se sont avérées négatives.
Il a affirmé qu’il s’agit d’un site web et non pas une chaîne de télévision. Le site en question a été utilisé lors des élections présidentielles de 2009/2014.
Dans le même contexte, il a indiqué qu’il n’a appris le nom d’elistimraria que chez le juge d’instruction.
S’agissant des biens immobiliers, le juge a interrogé l’accuse au sujet d’un appartement de type f5, d’une superficie de 249 mètres carrés, dans le quartier Ben Aknoun, qui a été acheté dans le cadre de le promotion immobilière. Said Bouteflika a confirmé qu’il possédait cet appartement.
Le juge a évoqué un bien immobilier dans le commune d’Alger-centre , obtenu en vertu d’un acte notarié de transfert de propriété daté du 26 juillet 2010. L’accusé explique qu’il s’agit d’un appartement hérité de son défunt frère Mustapha.
Le juge l’a interrogé sur les parkings et d’éventuelles activités de vente de voitures. L’ancien conseiller à la présidence affirme qu’il n’a qu’un appartement à Ben Aknoun et une place de parking.
Un autre bien immobilier a été cité par le juge, se situant à Djnan Malik, dans le commune de Hydra, au sujet duquel l’accusé affirme qu’il s’agit d’un héritage. Mais aussi un autre terrain situé au boulevard El Bachir El Ibrahimi l’accusé encore une fois a expliqué que ce terrain appartenait à sa défunte mère, et qu’il l’a hérité d’elle. Le juge évoque aussi un autre appartement au boulevard Bachir El Ibrahimi et d’autres biens immobiliers situés dans le wilaya de Tlemcen. L’accusé répond en expliquant que « tout cela appartient à ma mère ».
Le mis en cause a par ailleurs affirmé posséder 10 milliards de centimes et 36000 euros. Il a aussi à préciser qu’il percevait 30 millions de centimes par mois en sa qualité de conseiller du Président de la République.
Par Redouane Hannachi / jeune-independant