Le bilan final de la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie et du commerce de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur les raisons de la pénurie d’huile de table que connaît le pays a été rendu public. Selon le vice-président de la commission Saadi Mhalbi, « après nos investigations sur le terrain il a été identifié 20 raisons à l’origine de la pénurie généralisée de denrées alimentaires de large consommation ».
Par Bouzid Chalabi
Le vice-président de la commission, hier au micro de la Chaîne I de la Radio nationale, a souligné que «notre passage sur différent sites de production d’huile de table nous a permis de nous enquérir des conditions de production et des quantités produites et stockées ainsi que du mode opératoire du circuit de la distribution de l’usine au dépositaire et enfin au niveau des grossistes ». Poursuivant par ces termes : « La commission a pu découvrir les véritables raisons à l’origine de la rareté de l’huile et de sa cherté sur les étals du commerce du détail qu’il s’agisse des personnes impliquées dans le processus ou des obstacles résultant des lois qui les régissent ».
Mais selon Mhalbi « c’est le rejet des procédures de facturation et les carences dans la distribution qui sont les principales raisons de la pénurie ». Faisant savoir par ailleurs que le rapport final
de la commission d’enquête sera au niveau du bureau du président de l’APN dans une huitaine de jours.
A propos du contenu de ce rapport, l’invité de la radio a dévoilé : «Il comprend une présentation des causes de la pénurie et fait état de solutions pour mettre fin aux crises récurrentes sur l’huile de table sur le marché local. » Toujours à propos du contenu dudit rapport : « Il introduit également les points de vue d’experts et d’économistes, des suggestions des producteurs et des représentants des organisations de protection des consommateurs qui s’inscrivent tous dans le contexte de partager les avis et de dégager des solutions visant à aboutir à la stabilité du marché de manière pérenne », a conclu le vice-président de la commission. Rappelons enfin que dans un communiqué du ministère du Commerce il est rapporté, dans le cadre de ses activités de contrôle sur le terrain, que quatre opérateurs ont cessé leur approvisionnement du marché de l’huile de table. Et cela au moment où les services du ministère annonçaient en grande pompe une surproduction en la matière. Ce qui a fait couler beaucoup d’encre.
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